Dans mon précédent post, je vous parlais de la Bretagne et son air marin qui était aussi appréciable que l’air de mes montagnes.
Parlons en de mes montagnes!
J’ai la chance de vivre dans une région, ou plutôt un département, où il ne faut pas parcourir des kilomètres et des kilomètres pour avoir un peu d’air pur.
Pour la petite histoire, j’ai quitté la Haute-Savoie à 18 ans pour continuer mes études dans le supérieur. Après des semaines plongée dans l’ambiance des grandes villes, c’était avec plaisir que je revenais certains weekend et pendant les vacances pour me ressourcer. Je me suis très vite rendue compte qu’il m’a fallu quitter ce département, me reconstruire ailleurs, être loin des problèmes que j’avais ici, pour réellement commencer à l’apprécier à sa juste valeur. J’avais à porter de main des paysages de fous, des randonnées extra à faire et je n’en avais jamais vraiment profité. Une erreur que j’essaie maintenant de corriger.
Ce que j’aime le plus en montagne, outre le fait d’être au beau milieu de superbes paysages, c’est de pouvoir retrouver un semblant d’humanité. Les gens se disent bonjour lorsqu’ils se croisent, on ne s’ignore pas, parfois certains s’arrêtent même pour vous parlez de la pluie ou du beau temps, ou faire un bout de chemin avec vous. On ne fonce pas tête baissée, on prend le temps de vivre les choses. On les apprécie.
J’aime me promener seule. Ça permet de laisser libre cours à nos pensées et parfois, je dis bien parfois, trouver des réponses aux questions que l’on se pose, des solutions à nos problèmes.
Ou alors tout simplement se marrer en repensant à des trucs drôles qu’on a vécu. Et ça, c’est vraiment cool !
Pour les photos qui vont suivre, je suis partie faire une petite ballade pour réussir à immortaliser un peu ces belles couleurs d’automne. J’ai une approche bien particulière avec les couleurs, je crois bien que c’est en fonction de mes humeurs, ou d’une ambiance que j’ai envie de transmettre. C’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas vraiment de style photographique propre à moi. Mais qu’importe ! C’est ma façon de voir les choses.
Et puis une fois la montée quasi terminée, on s’allonge, on observe les nuages, on profite.
Ce nuage est apparu pile après m’être demandé dans quelle ville j’allais refaire un bout de ma vie. Cette petite flèche dans les nuages c’était un peu comme si on me disait : « Céline, le chemin de ton bonheur se trouve là-bas. »
Je vous ai déjà dit à quel point j’aimais les nuages?